Marathon : les derniers préparatifs
L’excitation est à son comble! La préparation débutée il y a plusieurs semaines touche à sa fin. Quels qu’aient été les obstacles durant cette période, il ne vous reste qu’une seule chose à faire : vous préparer consciencieusement afin d’aborder ce marathon le plus sereinement possible.
La veille de la course, ne dépensez pas trop d’énergie. Rien ne vous empêche de vous imprégner de l’ambiance, mais de grâce consacrez la majeure partie de la journée à vous reposer et hydratez-vous régulièrement (boisson énergétique à base de maltodextrine).
Profitez d’un temps calme pour préparer vos affaires à l’avance. Votre tenue de course devra bien sûr faire l’objet de toute votre attention. Consultez la météo pour un équipement adapté. Ne prenez surtout pas de chaussettes neuves pour l’occasion, vous pourriez le regretter. Pensez également aux épingles pour le dossard, à la crème anti-frottement, éventuellement à de la bande adhésive élastique pour protéger les zones sensibles (mamelons, pieds…), à votre ceinture avec vos gels et/ou barres de céréales. Se munir d’un pansement « deuxième peau » peut s’avérer un choix judicieux en cas d’ampoule. Enfin, n’oubliez pas de prendre connaissance du plan de départ afin de vous épargner d’un stress inutile.
Côté stratégie, définissez votre feuille de route. Retenez voire écrivez sur un bracelet en papier vos temps de passage prévisionnels. A minima, ayez en tête le 1ier kilomètre pour ne pas partir trop rapidement ; le 10ème km pour vous assurer de votre régularité ; le semi pour éventuellement réajuster votre temps prévisionnel et le 30ème pour savoir si votre objectif est encore réalisable.
La veille au soir, ne prenez pas un repas trop copieux, nous en avons déjà parlé. Couchez-vous tôt mais de manière à dormir rapidement. Inutile de tourner dans son lit à s’énerver. Saviez-vous que Bob BEAMON avait passé une nuit blanche la veille de son record du monde en saut en longueur lors des JO de Mexico ? A titre personnel, cette anecdote m’apaise, me permettant de relativiser la dernière nuit de sommeil. Et croyez-moi, depuis que je sais ça, je dors mieux !
Le matin de la course, levez-vous au minimum 3h avant le départ, quitte à régler 3 montres pour ne pas être pris du syndrome de la panne de réveil, puis déjeunez léger. Prévoyez d’arriver sur place entre 30 à 45 min avant le départ. En cas de stress intense, n’hésitez pas à pratiquer la respiration apaisante (inspiration en 3 temps, expiration en 5 temps).
Le départ est lancé, c’est le moment de la délivrance. 7 coureurs sur 10 partiront trop vite, alors un ultime conseil : soyez plus tactiques qu’eux, ne vous laissez pas emballer par un départ toujours trop rapide ! Après quoi vous n’aurez plus qu’à faire ce pour quoi vous êtes préparé depuis des semaines. Courage, les barbecues entre amis sont pour bientôt !