Petit exercice de préparation mentale
Tous les spécialistes vous le diront : un marathon se court avec la tête ! Certes, les jambes ont leur importance. Mais il faut comprendre par là qu’on traverse forcément des moments de doutes dans la quête d’un marathon : « Vais-je y arriver ? », « Me suis-je assez bien préparé ? », « A quelle allure courir pour tenir la distance ? », « comment surmonter cette douleur ? » sont autant de questions qui peuvent traverser l’esprit du coureur. Face à ces incertitudes, quelques exercices de préparation mentale peuvent faire la différence.
La sortie longue du dimanche intègre désormais des séquences à allure marathon. Ces temps de travail servent autant à la préparation physique que mentale du coureur. Profitez de ces séances pour imprimer mentalement votre allure de course. Ayez bien à l’esprit que vous allez courir plusieurs heures et que la dernière heure sera forcément difficile. S’y préparer permettra de mieux l’appréhender le moment venu.
Le marathon se court aussi avec la tête
A ce stade de la préparation, une baisse de motivation est fréquente. Profitez ce dimanche 12 avril de la retransmission télévisée du marathon de Paris pour travailler votre régénération motivationnelle ! Des milliers de néophytes se présenteront au départ d’un marathon. Observez leur énergie, leur enthousiasme. Dans quelques heures ils auront concrétisé leur rêve ! Mais dans quelques semaines ce sera vous. Gardez en mémoire ces images, elles pourront vous servir dans les moments difficiles. Soyez convaincus que le 31 mai, vous aussi vous serez prêts !
Dans la même veine, accordez-vous chaque jour quelques minutes pour pratiquer l’imagerie positive de performance. Fermez les yeux, imaginez-vous courir. Vous vous sentez en pleine forme. Construisez des images positives à partir de votre vécu : un beau temps, des paysages magnifiques, une température idéale… Renforcez ainsi vos croyances en vos capacités !
La préparation mentale est également un outil pour faire face à la souffrance. Dans la vie de tous les jours (à l’entrainement ou lors de toute autre occasion), la moindre douleur peut faire l’objet d’un temps de méditation. Plutôt que de détourner votre attention, ciblez cette douleur. Localisez-la, déterminez en sa source. Accueillez-la et entrez dans son intimité. Vous serez surpris comme la pleine conscience de votre douleur en atténuera la perception. Le jour J, ne l’oubliez-pas !
Comme tout entrainement, la préparation mentale est un travail qui, pour être bénéfique, doit être pratiqué au quotidien. Quelques minutes suffisent tant que vous êtes régulier. Cette pratique offre l’avantage de ne pas rajouter de surcharge physique. Alors lancez-vous : il n’y a pas grand-chose à perdre et tellement à gagner !